Dans la culture djerbienne, la Laaroussa (la mariée) est au cœur d’une soirée réservée aux femmes, organisée dans la maison familiale. Cette fête, interdite aux hommes, est un moment de convivialité, de danse et de rituels symboliques.
Les femmes se parent de leurs plus beaux ateliers :
Robes brodées aux motifs traditionnels
Bijoux en argent (colliers, bracelets, boucles d’oreilles)
Mains et pieds ornés de henné, symbole de chance et de fertilité
Une formation musicale 100% féminine anime la soirée avec :
Darbouka (percussion)
Petit tambour traditionnel
Chants folkloriques djerbiens
En l’absence d’hommes, les femmes dansent librement, dans une ambiance chaleureuse et décomplexée.
Une femme expérimentée, la "Hannana", applique des motifs complexes au henné sur les mains et pieds de la mariée. Ce rituel marque :
La protection contre le mauvais œil
La bénédiction du mariage
La transition vers la vie conjugale
Au-delà de la fête, cette soirée permet :
De renforcer les liens familiaux (rencontre entre les deux familles)
D’observer les jeunes filles célibataires (certains y voient une opportunité matrimoniale)
Contrairement à la fête féminine, le Zaho se déroule dans un lieu extérieur, souvent une tente ou un espace aménagé pour l’occasion. C’est une fête d’adieu au célibat, réservée à l’époux et ses proches amis.
L’époux devient le "Sultan" (roi)
Son meilleur ami prend le titre de "Wazir" (ministre)
Une petite formation musicale (3 personnes maximum) joue :
Zoukra (instrument à vent traditionnel)
Darbouka (percussion rythmée)
Les chants sont typiquement djerbiens, avec des mélodies entraînantes.
Le "Sultan" est installé sur un matelas confortable, entouré de ses invités.
La chicha est partagée entre les hommes.
Comme dans beaucoup de fêtes d’adieu au célibat dans le monde, la bière coule à flots, et certains finissent ivres.
Cette fête marque :
✔ La fin de la vie de jeune homme
✔ Le passage vers les responsabilités maritales
✔ Un dernier moment de liberté entre amis
À Djerba, les fêtes nuptiales Laaroussa et Zaho illustrent une tradition où hommes et femmes célèbrent séparément, chacun avec leurs propres rituels. Ces célébrations, riches en musique, danse et symboles, renforcent l’identité culturelle djerbienne tout en préparant les futurs époux à leur nouvelle vie.
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